Vivre dangereusement sans être dangereux

J’ai repris la pratique du vélo, depuis quelques semaines, activités que j’avais abandonnées depuis quelques années en raison de problèmes de santé. La santé revenu, et surtout grâce à un ami, je suis de retour à cette activité. En enfourchant mon vélo, j’ai pris la décision que je ne mettrais pas de casque lors de la pratique de cette activité dorénavant. Comme je ne mets pas la sécurité des autres en péril, je peux me permettre cette digression à la bonne conduite et à la sécurité à tout prix. Voilà, c’est dit, je vis dangereusement, «exit» les randonnées pour le plaisir habillé en coureur du tour de France.

Je fais du vélo, simplement, comme lorsque j’étais enfant, à une époque ou les enfants pouvaient encore manger du sable, ou tout n’était pas interdit sous prétexte de sécurité. Je vous entends déjà, arguant qu’il faut protéger les gens avec des règlements, toute sorte de règlements. C’est vrai, je n’ai rien contre la sécurité, c’est un aspect important de notre société. Simplement ce que je veux dire, c’est qu’il semble de plus en plus difficile de faire les choses simplement. Quand partir en bicyclette est une expédition à chaque fois, alors je perds ce petit plaisir, d’aller à ma guise ou bon me semble, à la seconde que je veux.

Je me sers de mon vélo pour me transporter d’un endroit à l’autre, j’ai repris plaisir à ces petits moments de déplacement en ville au grand air. Oui, la sécurité est importante, probablement même que je vais remettre mon casque. Mais je me dis qu’il faut rester vigilant devant la prolifération des règlements qui semblent régir nos vies de façon de plus en plus restrictive. Je ne suis pas révolutionnaire non plus, je ne prône pas la désobéissance civile pour avoir la permission de me promener sans ceinture de sécurité en voiture, par exemple. Simplement, je dis qu’il faut parfois retourner à des choses simples pour être heureux et se libérer des peurs qui nous empêchent de vivre. Et par rapport à la société, concernant les coureurs du tour de France de Chicoutimi et les environs, je dis qu’il n’est pas toujours nécessaire, d’avoir le gros «kit» quasi professionnel, pour pratiquer une activité. Débuter et se mettre en action ça suffit parfois, l’ami qui m’a remis au vélo a une vielle bicyclette, mais tout baigne, parce que le plaisir de l’action est le même. À chacun sa façon d’avoir du plaisir dans la manière de pratiquer ses activités favorites.

En conclusion, je suis passé du coq à l’âne dans cet article. Soyez indulgent! Je reviens à mon blogue après plusieurs mois d’absences. Je veux simplement dire de ne pas avoir peur d’être heureux et de trouver sa voie à l’intérieur des conventions sociales et des règles de la société, chacun nous sommes uniques et la vie que nous vivons est notre trésor, alors y mettre du bonheur c’est encore mieux.{jcomments off}