Susciter la diversité des créations pour faire émerger l'excellence

Il y a prise de profit dans l'industrie culturelle, alors cessons de la considérer comme un boulet pour la société parce qu'elle est subventionnée. Par industrie de la création, j'englobe toute la création artistique et technique ainsi qu’informatique, autant la conception de jeux que la réalisation de spectacles ou de livres électronique ou encore sur papier. Il existe beaucoup de potentiel créatif au Québec, et ce, dans toutes les sphères d'activité. Ce domaine doit supporter d'énormes coûts de développement, de diffusion et de commercialisation. Tout le monde est au courant que le développement de productions culturelles coûte très cher...

Cependant, les grandes réussites apportent un rayonnement international en plus de générer des revenus intéressants pour les artisans du secteur.
Pour le moment le flux monétaire est dirigé principalement vers les entreprises connexes à ce secteur, les entreprises de services à l'industrie culturelle, serveur Web, Imprimerie, Télévision, Cinéma, Équipements, qui génèrent des profits parce que le nombre des productions est suffisant. Ainsi, globalement, la majorité des productions artistiques ne font pas leur frais, cependant en raison du nombre, les lois de la statistique font qu'un petit pourcentage des créations générera la majorité du chiffre d'affaires du secteur, l'autre partie étant déficitaire ou sur le point d'équilibre. Ainsi, malgré le fait que le domaine de la création soit considéré comme un secteur mou parce qu'il ne génère pas systématiquement des profils, ou plus simplement qu'il ne peut pas garantir une source de revenu stable, il n'en demeure pas moins qu'il y a prise de profit stable dans le secteur des diffuseurs autant web qu’imprimé.

Comme statistiquement, le domaine génère régulièrement des réussites, il est bon pour la population par l'entremise des gouvernements d'investir ce que d'aucuns appelleront subvention, mais ce que je qualifie de capital de risque culturel. Puisque globalement, il y a prise de profit dans ce secteur on peut conclure que l'investissement est rentable à tous les points de vue autant financiers que par le fait qu'il contribue à la richesse culturelle d'une société. C'est pourquoi, dans les plus petits marchés comme celui du Québec, l'industrie a besoin de l'investissement de l'état, pour que de la richesse créer par la diversité des nouveautés qui émergent, à travers toutes celles qui ne feront que passer, il y aura les Cirque du Soleil de ce monde qui auront rayonné à travers la planète tout entière. Il faut continuer, comme société, d'investir dans la création, qui est le moteur même de la vitalité de ce secteur. Il faut cesser de considérer l'argent gouvernemental investi dans le secteur culturel comme des subventions, mais plutôt comme du capital de risque qui rapporte à la société tout entière autant au point de vue humain qu'économique.

Le domaine de la création, autant artistiques que techniques aurait besoin d'un changement de mentalité, comme il constitue un secteur important de l'économie, il est temps de voir autrement le développement de la société et considérer comme une richesse la diversité créative. Supporter la diversité, autant petit projet que gros projets, permettra sûrement de faire émerger des réussites insoupçonnées. À quand un fond de capital de risque culturel.{jcomments off}