Le début d’un voyage pour un nouvel être humain et le départ pour certain

Aujourd’hui je pense au temps qui passe, les événements des derniers jours me ramènent à la réflexion sur le sens de la vie. Curieusement, malgré ce qui m’habite, la mort de mon père encore toute fraîche en moi, comme une blessure que j’ai peur de laisser cicatriser complètement, de peur que la disparition de la douleur ne fasse place à l’oubli. Je sens s'ouvrir en moi le désir de mordre dans la vie.

Aujourd’hui, nous parlions de la mort d’un ami proche pour certain d’entre nous, malgré les souvenirs de nos propre pertes d’êtres chers qui j’aillirent au début, nous nous mîmes à parler de la naissance de nos enfants, indiquant par là, qu’ils sont le future de nos vies. Les représentants du miracle de deux êtres qui de leurs baisers fabriquent les hommes. Nous nous sentions proches de la vie même, dans toute sa splendeur et toute sa grandeur comme les témoins privilégiés son cycle infini.

Un moment de pur bonheur, ou le sentiment de prendre dans ses bras le sort du monde nous habitait. Nous parlions tous des premiers instants de la vie de nos enfants, comment ce moment intime de contact avec la transmission de quelque chose de si précieux qu’aucune fortune ne peut en changer le cours. La vie, sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir quand à sa finalité, et pourtant, que nous avons le pouvoir de donner. Nous sommes les miracles de ce miracle, nous sommes la vie. Donner la vie, l’acte le plus intime qui soit. Cet instant, où nous nous sentons un peu comme les enfants de quelque chose de plus fort que nous, les enfants de cette force qui nous donnes le souffle de vie.{jcomments off}